Qu’est-ce que la loi LOM et quelles obligations en découlent pour les entreprises ?
Publié le 06/05/2024
La Loi d’Orientation des Mobilités (LOM), adoptée en 2019, est un texte législatif visant à réformer la politique publique en matière de transport ainsi que d’accélérer le développement des mobilités durables en France d’ici à 2050.
Ce dispositif prévoit la mise en place d’investissements publics massifs d’ici à 2027 (avec 3,4 milliards d’euros pour la période 2017-2022 et 14,3 milliards d’euros pour la période 2023-2027) afin de promouvoir la décarbonation du secteur des transports.
Ce dispositif prévoit la mise en place d’investissements publics massifs d’ici à 2027 (avec 3,4 milliards d’euros pour la période 2017-2022 et 14,3 milliards d’euros pour la période 2023-2027) afin de promouvoir la décarbonation du secteur des transports.
La Loi d’Orientation des Mobilités s’articule autour de trois piliers majeurs :
- Investir plus et mieux dans les transports du quotidien
- Faciliter et encourager le déploiement de nouvelles solutions pour permettre à tous de se déplacer
- Engager la transition vers une mobilité plus propre
La loi d’Orientation des Mobilités concerne différents acteurs :
- Les entreprises, privées et publiques, de plus de 50 salariés et d’une flotte de plus de 100 véhicules dont le poids total autorisé en charge est inférieur à 3,5 tonnes.
- Les collectivités.
- Les copropriétés.
Les principales obligations de la Loi LOM pour les entreprises de plus de 50 salariés sont :
- L’instauration de quotas de véhicules à faible émission dans le renouvellement de flotte : 10 % de ce renouvellement à partir du 1er janvier 2022, 20 % à partir du 1er janvier 2024, 40 % à partir du 1er janvier 2027, 50 % à partir du 1er janvier 2030.
- L’obligation d’installer de bornes de recharge sur les parkings d’entreprise.
- L’obligation de mettre en place un Plan de Mobilité Entreprise (PDMe).
- Le respect des limitations de circulation des Zones à Faible Emission (ZFE-m).
La loi d’Orientation des mobilités se double de la Loi Climat et Résilience (2021) instaurant un nouvel objectif de 70% de véhicules à faibles émissions dans le renouvellement des flottes en 2030 (contre 50% précédemment).
2024 : vers un durcissement de la loi ?
Le 30 janvier 2024, le député Damien Adam a déposé une nouvelle proposition de loi visant à accélérer et contrôler le verdissement des flottes automobiles. Elle devrait être étudiée à l’Assemblée Nationale après les élections européennes du 9 juin 2024 et contient 3 axes majeurs :
- L’exclusion des véhicules hybrides rechargeables de la catégorie des véhicules à faibles émissions,
- L’augmentation des objectifs de renouvellement du parc automobile comme suit : 20 % en 2025, 30% en 2026, 40% en 2027, 50% en 2028, 90% en 2032,
- L’instauration de sanctions pour les entreprises : une amende allant jusqu’à 10 000 € pour les entreprises ne communiquant pas les informations de renouvellement de flotte (jusqu’à 20 000 € en cas de récidive), une amende progressive allant jusqu’à 0,1 % du chiffre d’affaires pour les entreprises ne respectant pas les quotas de verdissement ainsi que la restriction d’accès aux marchés publics.
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